Place à l’espoir !

12 Sep 2025

La 90ème Fête de l’Humanité qui s’ouvre ce week-end se déroule dans un contexte bouillonnant. Ce lundi, ce gouvernement, illégitime et impopulaire au regard du vote de juillet 2024, est logiquement tombé. La période qui s’ouvre est pleine d’incertitudes et nourrit la colère populaire.

Un seul homme, le Président de la République, a les cartes en main. Seul, il peut décider de renommer un Premier ministre des droites coalisées, dissoudre l’Assemblée Nationale, provoquer un référendum sur les institutions… Seul, il peut décider de l’avenir de notre pays après l’avoir plongé dans l’abîme et divisé plus que jamais en menant une politique au service d’une caste de privilégiés. 

A contrario, la Fête de l’Humanité fait du commun, de la démocratie au service d’un idéal que nous nommons pour notre part le communisme. Ce week-end va déferler une foule éprise de liberté qui porte en étendard l’égalité et la fraternité et qui a soif de justice et de paix entre les peuples.

Place à la fête pour faire face à l’atmosphère anxiogène et morose. Ce public assistera et participera aux  échanges qui constituent les grandes questions et les crises de notre temps : écologie, féminisme, antiracisme, paix. 

Place aux débats, aux échanges sur les alternatives et les chemins d’un autre monde, d’une société débarrassée de l’exploitation, de la misère et de la guerre. Avec les militants associatifs, syndicaux, internationaux, des partis politiques, dont ceux du Parti communiste qui sont les chevilles ouvrières de ce rendez-vous populaire, les débats seront animés et respectueux, loin des caricatures et des invectives de réseaux sociaux saturés par la haine.

Place à la culture et à l’émancipation avec tous les arts qui se donneront rendez-vous dans chaque espace, des scènes aux expositions, en passant par le livre, le cinéma, le théâtre. Au moment où les puissances d’argent et les forces réactionnaires veulent mettre au pas la création, nous leur offrons un espace de liberté où le seul interdit est celui d’interdire. 

Allons chercher l’exigence de justice sociale qui est majoritaire dans ce pays ! A l’heure du 80e anniversaire de la Sécurité sociale, ce sont de nouveaux droits qu’il nous faut conquérir. Crions le refus des guerres et dénonçons l’horreur du génocide à Gaza. A quelques jours de l’Assemblée générale de l’ONU, nous porterons haut et fort la voix d’une France qui reconnaît l’Etat de Palestine. 

Celles et ceux qui viendront ne veulent pas s’enfermer dans une impasse qui conduit au désespoir politique. Elles et ils veulent chercher les voies de l’émancipation humaine et fraternelle, celle qui redonne du goût, de l’espoir et du combat.

Nous avons donc une immense responsabilité. Faire qu’après ces 3 jours de cette Fête, et avec les 10 et le 18 septembre, cette foule compacte, dense, diverse ne fasse qu’un seul peuple. Un peuple engagé pour la République sociale, laïque, démocratique, féministe et écologique, qui lutte pour ces droits à conquérir, pour un partage des pouvoirs, du savoir et des richesses. 

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