Montataire, Oise
Dimanche 8 juin 2025
Seul le prononcé fait foi.
- Monsieur le représentant de l’Ambassade de Palestine, cher Yasser Ayoub
- Monsieur le sénateur de l’Oise, cher Alexandre Ouizille
- Mesdames, messieurs les conseillers régionaux, chers Loïc Pen, Marianne Seck, Gil Mettai
- Monsieur le maire de Montataire, cher Jean-Pierre Bosino
- Monsieur le secrétaire départemental du PCF, cher Thierry Aury
- Mesdames, messieurs des associations,
- Chers amis, chers camarades
Je tiens à vous remercier pour votre invitation et c’est un plaisir de vous retrouver autour de cet événement festif et populaire. Je veux saluer l’ensemble des organisateurs car je sais le travail considérable qu’il faut abattre pour réussir ces moments précieux et qui font du bien. Oui, se réunir, se retrouver pour échanger, débattre, se cultiver, tout cela est politique dans le sens noble du terme.
Nous sommes présents ici pour une fête de la paix qui porte bien son nom au regard d’une actualité brûlante et lourde pour tous les peuples de la planète.
La paix n’est en ce moment pas à la mode, contrairement à la guerre, qui est considérée comme attractive. Elle est dans toutes les bouches, surtout au sommet de l’Etat : guerre contre le virus, contre le trafic, contre les fraudeurs surtout s’ils sont pauvres, étrangers et surtout musulmans.
Lorsqu’en quelques mois, on légifère ou dépose des lois pour interdire l’accès aux associations dans les CRA, pour interdire le voile aux mamans accompagnatrices des sorties scolaires, interdire le mariage aux étrangers en situation irrégulière, ou encore réserver l’accès aux prestations sociales aux Français, alors ce gouvernement valide les thèses d’une extrême droite conquérante. Et je le dis ici comme une alerte. Les progressistes dans leur ensemble ne doivent pas sous évaluer ce péril, car l’extrême droite, on sait quand elle arrive, mais on ne sait jamais quand elle part, ni dans quel état elle laisse la société.
Chers amis, chers camarades,
La guerre est surtout une économie et un business juteux.
En installant la logique de la peur, on prépare les esprits à l’austérité pour nos besoins essentiels quand l’on dépense sans compter pour les budgets militaires. 48 milliards € d’ici 2030 en France et a l’échelle mondiale, les dépenses militaires mondiales atteignent 2443 milliards d’euros.
Quand on sait que les Objectifs du développement durable qui visent à répondre aux grands défis de l’Humanité, comme l’éradication de la faim dans le monde, le réchauffement climatique, l’accès aux droits fondamentaux sont évalués à 2 500 milliards, on se rend compte du gâchis qui nous est imposé.
Nous réaffirmons donc ici, que nous voulons réorienter cet argent pour sauver notre humanité commune, plutôt que pour risquer de la détruire.
Nous sommes aujourd’hui devenue le 2e pays exportateur d’armes et cela nous confère donc une immense responsabilité dans cette dynamique inquiétante. Je veux d’ailleurs rendre hommage aux dockers de Fos sur Mer, qui ont fait grève pour ne pas exporter des composants militaires qui allaient servir à l’armée israélienne dans son nettoyage ethnique à Gaza.
Et pendant ce temps-là, le gouvernement coupe dans les budgets pour financer une économie de guerre que nous refusons. Augmenter les dépenses militaires, c’est réduire les investissements dans l’éducation, la santé, pour les collectivités. C’est faire le choix d’orienter tous les progrès scientifiques, comme l’IA, vers la marche de guerre alors qu’elle pourrait servir avant tout à des besoins sociaux et économiques bénéfiques à tous.
Cet état d’esprit prend d’autant plus de consistance avec la guerre commerciale lancée tous azimuts par le président des Etats-Unis Donald Trump. Il s’agit d’écraser la concurrence par tous les moyens et d’ouvrir un jeu commercial sans règles, si ce n’est celle de la force. Mais la guerre commerciale est avant tout la guerre : il faut détruire les avantages des autres, s’accaparer les ressources, les savoirs, les richesses. Ce n’est pas un hasard si le discours du milliardaire fou s’est accompagné de menaces d’expansion et de conquête du Groenland, du Canada, du Panama.
Aidé ou alimenté par une partie des marchands d’armes mais surtout les seigneurs des grands technologies, le monde (et même la planète Mars) serait un gâteau à se partager. Les extrême droites, nationalistes, fondamentalistes prospèrent sur ce crédo, justifiant d’écraser un voisin en y ajoutant une morale prétendument supérieure.
Nous assistons à une nouvelle alliance de l’extrême droite et du capitalisme 3.0 qui mène une guerre civilisationnelle et une guerre de l’information, du récit qui explique pourquoi ces grands capitalistes veulent contrôler des médias et des réseaux sociaux, afin d’imposer leur vision du monde avec des démonstrations de forces mal placée. En tant que directeur d’un journal, d’un quotidien national, je peux vous dire que la bataille fait rage et qu’il faut soutenir la presse libre et indépendante, l’information de qualité produite par des journalistes qui vérifient les faits, multiplient les sources pour vous permettre de vous forger une opinion libre et éclairée du monde qui nous entoure, contrairement aux réseaux sociaux qui poussent des vérités alternatives ou fake news à coup de puissants algorithmes, si bien que 16% des 18-24 ans aux États-Unis pensent que la Terre est plate.
Le péril croit. Si nous ne faisons rien, cette atmosphère de guerre pourrait se généraliser et nous conduire à l’abîme. Surtout que deux fractures peuvent embraser les choses.
Chers amis, chers camarades,
La première est celle des injustices. Notre monde est profondément inégalitaire, facteur de violences. Ces fractures sont au fondement des conflits.
Les inégalités trouvent leur source dans une insécurité de vie, à des besoins non pourvus, des différences de richesse abysalles entre le haut et le bas. Les 10% des plus riches de la planète accaparent ainsi 52% des revenus mondiaux. L’extrême pauvreté ne recule plus. Ce sont les groupes discriminés, marginalisés au sein des Etats qui en paient le prix fort. Nous retrouvons des niveaux d’inégalités du 19e siècle avec un phénomène similaire à notre époque : le capital concentre les richesses et se mobilise revanchard pour détricoter les droits des travailleurs.
Comme l’affirmait l’ancien secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, si troisième guerre mondiale il y a, elle sera sociale. En attaquant toutes les conquêtes sociales, en accentuant les écarts de richesses, les bourgeoisies du monde entier créent les conditions de déstabilisations et de conflits.
L’autre sujet, c’est évidemment le climat. Nous avons atteint en 2024 le seuil de + 1,5°C de réchauffement climatique par rapport à l’ère préindustrielle. Nous avançons vers un monde déréglé et les dégâts d’une planète qui continue de se réchauffer impacteront notre quotidien. Déjà, les premiers réfugiés climatiques arrivent et ils sont d’abord près de chez nous.
Dans le Pas-de-Calais avec les inondations de 2024, en Espagne avec la tempête dévastatrice d’il y a quelques mois : plus que les événements extrêmes, c’est le refus de s’adapter à cette nouvelle donne qui est dangereux. Laisser le dérèglement climatique faire sans agir, c’est créer des déstabilisations inédites. Pourtant, il faut dès à présent prendre en compte les impacts sur notre vie au travail, sur la gestion des ressources comme l’eau, sur la production notamment d’énergie. On voit déjà poindre des conflits liés à la gestion de l’eau comme en Afrique de l’Est, au Moyen-Orient, entre l’Inde et le Pakistan.
Pour ma part, je considère qu’on n’éliminera la guerre une fois que nous répondrons aux besoins humains et au respect de l’environnement, alliant question sociale et écologique.
Les forces du marché sont trop obnubilées par la course au profit pour répondre aux défis de notre époque.
La paix est pour ma part plus qu’un but ou un idéal. C’est en même temps un chemin, un objectif et un projet politique qui doit rassembler tous les peuples dans le monde.
Je veux préciser tout d’abord que la paix ce n’est pas uniquement l’absence de guerre ou de conflit armé.
C’est un état de sécurité globale qui permet l’émancipation totale des peuples, débarrassés de toute oppression, discrimination, exploitation et mise en concurrence entre eux. La paix, c’est la possibilité de vivre dignement, de manger à sa faim, d’avoir accès à l’eau, à l’énergie, à la culture et de pouvoir s’émanciper par l’éducation, l’accès à une culture libre et créatrice, l’accès au sport et à la santé.
Ceci peut apparaitre comme une évidence mais pourtant ce minimum vital, ces biens communs, ces droits sont quasi inexistants voire totalement inexistants en zone de conflit.
C’est ainsi qu’il faut concevoir le concept de paix véritable développé par Jean Jaurès, le fondateur de l’Humanité.
Ce projet se situe aux antipodes des intérêts capitalistes, des profiteurs de guerre qui ont pour objectif l’accaparement des richesses par la mise en concurrence des peuples, avec comme conséquence directe la destruction du vivant et de la nature.
La militarisation et le surarmement, singulièrement en Europe, ont toujours préparé la guerre mais jamais la paix.
Comme le disait Jaurès, « on ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre» .
Pour nous, pacifistes, héritiers de Jaurès, la logique belliciste sous toutes ses formes doit être combattue.
Pour notre part, nous avons toujours été pour la paix, sans géométrie variable et nous ne faisons aucun tri dans la fraternité humaine.
Partout où les peuples subissent les violences, les humiliations, nettoyage ethnique, discriminations, nous y apporterons notre solidarité pleine et entière et je veux redire que nous ne connaissons pas une crise migratoire, mais une crise de l’accueil et que chaque femme, homme et enfant qui fuient la guerre, la misère ou l’oppression sont nos frères et sœurs d’humanité et que nous ne faisons aucun tri dans la grande solidarité et fraternité humaine.
Chers amis, chers camarades,
Construire le projet de paix, une politique pour la paix, c’est mettre au cœur des décisions démocratiques le partage des richesses, des savoirs et des pouvoirs. Ce chemin, nous sommes nombreux ici à le nommer communisme mais d’autres peuvent l’appeler différemment. Il induit une démocratie pleine et entière mais aussi que chaque citoyen soit éclairé au moment du vote et donc la garantie effective de la liberté de se réunir, d’association et de la presse, indépendante des puissances de l’argent, la mise sous bien commun des éléments indispensables à la vie humaine.
Chers camarades, face au péril militariste, il est vital de bâtir un multilatéralisme par et pour les peuples.
Il faut également refonder les institutions internationales pour faire entendre ce chemin et préparer les défis qui nous attendent.
Oui, les Nations Unies sont un beau projet. Il faut le conforter, tout en y ajoutant une règle : l’égalité. Un Etat, un peuple est égal à celui de son voisin. Il faut en finir avec le droit de veto de certains qui bloquent l’Humanité entière pour leurs propres intérêts.
Les menaces qui pèsent sur notre humanité, et particulièrement sur les femmes, toujours les premières cibles des obscurantistes religieux, je salue d’ailleurs le courage des Iraniennes, des Afghanes, de toutes celles qui luttent partout dans le monde pour leur droit à disposer librement de leurs corps ou contre les violences sexistes et sexuelles. Les jeunes, toujours envoyés comme chairs à canon en priorité, par les dirigeants autocrates et autoritaires. Je pense aux homosexuels et aux femmes, aux migrants qui fuient la guerre ou l’oppression, et trouvent ici des murs érigés pour les repousser.
Chers amis, chers camarades,
La menace nucléaire est quant à elle toujours active et met plus que jamais l’humanité en péril. Il est urgent que nous éradiquions la bombe nucléaire et les 8000 ogives existantes, soit l’équivalent de plus de 100 000 bombes d’Hiroshima et qui menacent notre sécurité collective. Ceci est extrêmement préoccupant d’autant que les relations entre les États dotés de l’arme nucléaire se dégradent et que les dissensions au sujet du rythme et de l’ampleur du désarmement s’exacerbent. Quand l’arme nucléaire est évoquée comme une arme normale par Vladimir Poutine, King Jong-Un, nous sommes saisis d’effroi par la folie d’un dirigeant qui pourrait anéantir l’humanité de manière aléatoire.
Alors que le traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) est entré en vigueur en 2021, et alors que 98 Etats sont engagés par ce traité, la France, elle, n’y a toujours pas adhéré. C’est une honte absolue. Nous demandons donc au Président de ratifier ce traité TIAN sans délai.
Avant de conclure, permettez-moi de m’arrêter plus longuement sur un conflit en cours et qui nous préoccupe au plus haut point. Il dit beaucoup de notre époque et du rôle que pourrait jouer la France et au-delà les Européens.
Je sais ici que la Palestine est dans le cœur des habitants de Montataire, à l’initiative avec le regretté Fernand Tuil, notre ami, du premier jumelage entre une ville française et un camp de réfugié palestinien Deisheh.
Vous pouvez être fiers chers Montatairiens, chères Montatairiennes, d’avoir été précurseurs dans la solidarité concrète avec le peuple palestinien, a fortiori dans les camps de réfugiés, symbole de l’exil et de la souffrance depuis 1948.
Nous le savons toutes et tous ici, ce conflit n’a pas démarré le 7 octobre 2023, date de l’attaque terroriste du Hamas.
Et je le dis d’emblée, nous pensons également au peuple israélien à leurs otages, qui retrouvent progressivement la liberté, et à leurs familles.
De même, nous condamnons, sans ambiguïté, la résurgence des actes antisémites commis sur le sol français ou ailleurs, contre nos compatriotes de confession juive. L’antisémitisme doit être combattu sans relâche, et ne tombons pas dans le piège où certains voudraient nous enfermer : oui nous pouvons et nous devons critiquer le gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou sans être taxé d’antisémite.
Pour autant, nous condamnons la position de la France d’avoir choisi le soutien puis le silence face au gouvernement de Netanyahou, au détriment de la lutte pour la reconnaissance d’un Etat palestinien, de la dénonciation de la colonisation et de la politique d’apartheid menée à l’égard des Palestiniens.
Depuis octobre 2023, l’ONU estime que plus de 53 000 Palestiniens ont été tués à Gaza. Les opérations meurtrières se déploient également en Cisjordanie, avec un projet d’annexion revendiqué par les suprémacistes israéliens.
Mais au-delà du nombre, et selon la Convention de 1948, c’est bien l’intention et qu’un nombre significatif de la population soit visé, qui permet de qualifier ce conflit de génocide, n’en déplaise à Macron. Ce mot, lourd de sens, qui nous a valu quolibets et menaces. Rien que pour l’Humanité, nos dernières Unes d’un enfant affamé, de celle avec le mot Génocide, nous serions des menteurs, des affabulateurs, des complices du Hamas.
Pourtant, malgré le déni, malgré l’invective quand nous dénoncions les crimes de l’armée israélienne, oui il y a bien un génocide qui déshumanise les Palestiniens, qui les massacre sans distinction, qui efface des lignées entières de familles, qui dénie le droit à exister sur un territoire. La justice internationale doit faire son œuvre mais nous ne pouvons rester spectateurs de ces terribles événements.
La Palestine est devenue le symbole universel de cette loi du plus fort, de ce peuple qui subit une des dernières situations coloniales au monde.
Ce conflit qui s’étend et s’enlise est le symbole même d’un éloignement progressif de toute perspective de paix, de violations répétées du droit international. Ce conflit majeur cristallise tous les ingrédients et met en lumière, sous nos yeux, toutes les dérives géopolitiques actuelles.
Dès à présent, le peuple palestinien doit être placé sous protection internationale et son territoire reconstruit avec l’appui de toutes les bonnes volontés.
Il faut donc maintenant pour que la paix soit durable, que la justice s’applique. Assez de deux poids, deux mesures. Le droit international doit s’appliquer, les prisonniers politiques être libérés dont Marwan Barghouti, le Mandela palestinien, la colonisation cesser et la France doit reconnaître l’Etat palestinien. Netanyahou doit être remis à la CPI comme les dirigeants du Hamas pour être jugés pour crimes contre l’Humanité, crimes de guerre. Tous les accords UE-Israël doivent être suspendus et là aussi la France, l’Union européenne peuvent agir de par leur proximité géographique avec le Proche-Orient, de par l’histoire qui nous lie à cette région. Il faut envoyer un message à la société israélienne, dont une partie se mobilise malgré les menaces et la répression d’un pouvoir toujours plus autoritaire.
Le monde n’attendra pas : il faut prendre en compte les transformations du monde, l’émergence de nouveaux acteurs qui comptent, le Brésil, l’Indonésie, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Mexique, ce qu’on qualifie de manière rapide « Sud global » mais qui veut légitimement avoir voix au chapitre des affaires du monde.
Oui, il est urgent de reconstruire un mouvement pacifiste, populaire, massif. Un front large pour dire non aux commerces des armes, aux interventions militaires qui ont toutes échoué à réduire les objectifs proclamés. Gloire aux dockers qui bloquent les livraisons d’armement vers Israël ! Salutations à la flotille de la liberté qui se dirige vers Gaza pour dénoncer et briser ce blocus meurtrier qui n’a que trop duré !
L’alliance internationale lancée par le PCF en partenariat avec l’Organisation de Libération de la Palestine, la campagne nationale « 1 million d’oliviers » participent de cette dynamique qui s’amplifie et que je vous appelle à rejoindre.
Face à cette menace inédite, nous avons enfin une responsabilité : un devoir d’unité.
Il y a des amis écologistes, insoumis, socialistes ici avec mes camarades communistes. D’autres syndicalistes, citoyens engagés pour la paix, le climat, la solidarité internationale et bien d’autres sujets;
Nous avons probablement de nombreuses raisons de nous écharper, d’exprimer des désaccords sur le nucléaire, la situation internationale, le niveau d’imposition. Les sujets ne manqueront pas. Faut-il pourtant s’invectiver et rompre les liens ?
L’unité, mes amis, mes camarades. C’est ce que nous demandent les gens, c’est ce que nous avons fait lors de la construction de la NUPES puis du NFP. L’unité face à la menace de l’extrême droite. L’unité face à la menace du dérèglement climatique, de la guerre. Celle-ci ne peut se faire uniquement quand nous sommes dos au mur ou à quelques jours des élections ! La société se fracture et se désespère si nous ne nous mobilisons pas. Les nostalgiques de Pétain, de l’Algérie française, de l’antisémitisme et du racisme décomplexé sont au porte du pouvoir. Avant même de chercher la guerre ailleurs, ils défendent la guerre de tous contre tous ici, cherchent des boucs émissaires contre les musulmans, les jeunes.
Soyons à la hauteur de la responsabilité qui est la nôtre ! Concrétisons cet espoir en faisant grandir le NFP par des batailles locales et nationales ! Ouvrons les portes du débat, non pas entre initiés, mais avec les citoyens ! Assemblées, rassemblements mais surtout luttes sont les maitre mots qui doivent nous guider car les prochains temps vont être rudes !
Matérialisons ce beau mot d’ordre du Front populaire : PAIN / PAIX / LIBERTE !
Je sais pouvoir compter sur vous pour réussir ce pari !
Vive le NFP, Vive l’unité, vive la paix !