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Le changement climatique nous frappe déjà

Fabien GAY

25 août 2022

Canicules à répétition, sécheresses, incendies, fonte et effondrement de glaciers, accroissement de la gravité des tempêtes, premiers réfugiés climatiques… Le changement climatique nous frappe déjà durement - et partout les classes populaires sont les plus touchées.

Les effets du changement climatiques ne sont plus une perspective lointaine depuis plusieurs années. Pourquoi ce regain d’intérêt dans l’espace médiatique, après des campagnes électorales où le climat était quasi absent, alors qu’un dôme de chaleur avait frappé le Canada l’an dernier et que trois milliards d’animaux ont été tués ou déplacés par les mégafeux en Australie ? Parce qu’il est plus proche, plus évident, et donc plus pressant après l’été que nous venons de vivre. Les mégafeux partout en France et la pénurie d’eau courante dans cent villes démontrent que nous ne serons pas épargnés. L’évidence qu’il n’y a qu’une seule Terre et que nous la partageons tous est devenue criante.


Malgré tout, le gouvernement ne semble toujours pas prêt à déployer les moyens nécessaires pour limiter le réchauffement climatique et s’y adapter. Le Président reconnaît l’urgence à agir, évoquant une « bascule » et annonçant « la fin de ce qui peut apparaitre comme une abondance » à l’issue du Conseil des Ministres du 24 août. Il reconnaît l’urgence dans ses propos, pour la nier ensuite par ses actes. La communication et les polémiques stériles alimentées par l’extrême droite semblent primer sur l’urgence à agir pour nos vies et la nature.


Le changement climatique, et de manière tout aussi prégnante bien que moins médiatique, l’effondrement de la biodiversité – nécessaire à la vie sur Terre -, ne souffrent aucun délai. Mais « l’abondance » qu’évoque le Président ne concerne pas, et de très loin, tout le monde.


Il ne peut y avoir de lutte contre le changement climatique sans dépassement du capitalisme, sans sortir des griffes du marché les biens communs que sont l’eau et l’énergie, sans repenser totalement nos moyens de production, de consommation et de transports.


L’urgence environnementale, le respect du vivant, la justice sociale et les biens communs doivent au contraire guider toute action politique. Le communisme est seul à même de répondre à ce défi majeur du 21ème siècle qu’est l’urgence environnementale.

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